León.- La hausse des températures, la réduction de la nourriture et les incendies sont les principaux risques pour l’ours brun, qui a néanmoins réussi à échapper au danger critique d’extinction qu’il a subi à la fin du XXe siècle dans la cordillère cantabrique : de les exemplaires des années 50 aux années 60 qui étaient alors, sont passés à environ 370 aujourd’hui.
C’est ce qu’a expliqué le coordinateur du domaine de la conservation et de la restauration des écosystèmes de la Fondation Biodiversité, Victor Gutiérrezlors de la présentation de l’avancement du projet VIE Ours d’avenir dans le quartier léonais de Caboalles de Arriba, dans la municipalité de Villablino, où il a souligné « le besoin imminent de récupérer les espaces dégradés, de générer des écosystèmes sains et d’avoir une nourriture riche » pour faciliter la conservation de cette espèce.
L’ours brun est toujours en danger d’extinction aujourd’hui, bien qu’il ait réussi à sortir de la sous-catégorie critique grâce au travail social de multiples entités au cours des trente dernières années.
Cependant, il est toujours « très vulnérable au réchauffement climatique », ce qui le conduit à hiberner moins longtemps ou pas du tout, en plus d’avoir constaté une diminution de la quantité de fruits sauvages, comme les myrtilles, dont il se nourrit.
Ce projet LIFE vise à « renforcer la relance » du plantigrade « intégrant la gestion et l’adaptation au changement climatique », appuyé dans huit zones du Réseau Nature 2000 et avec l’idée de « réconcilier les usages humains avec la préservation de la Nature ».
Pour améliorer son écosystème, le président de la Fondation Ours Brun (DANDY) et coordinateur du projet, Guillaume Palomeroa indiqué que « nous allons planter un total de 150 000 arbres fruitiers, plus 25 000 autres châtaigniers à des niveaux supérieurs » dans des exploitations privées ou publiques grâce à des accords de garde qui empêchent « de toucher les arbres certaines années ».
Ce VIE a débuté en octobre 2020, « nous avons déjà planté 36 700 arbres », et il est prévu de s’achever en mars 2025, avec l’intention de cultiver des arbres fruitiers à plus de 900 mètres d’altitude sur quelque 155 hectares, tandis que les châtaigniers, à condition par le gouvernement autonome des Asturies, sera déployé dans 55 autres.
« Il y a quelques années, nous pensions que l’ours partait, qu’il disparaissait, car il n’y avait que deux centres de population, il était très menacé, mais beaucoup de travail social a été fait pour le récupérer », a déclaré Palomero.
Outre la plantation de nouveaux arbres, cette initiative vise à améliorer les ressources trophiques des forêts existantes grâce à la sylviculture, a ajouté le technicien du Fondation du patrimoine naturel de Castilla y León (FPNCL), Eduardo Alvarez.
« Nous ferons des travaux pour aider les arbres à recevoir plus de lumière et à mieux fructifier, en éliminant les concurrents » dans trois forêts des montagnes de Palencia et dans trois autres à León, a-t-il indiqué, en plus de planter dans des clairières « pour pouvoir surveiller comment Ils réagissent à certains scénarios.
Dans la ville de Palacios del Sil à Leon, l’ingénieur forestier FOP, Marie Gomeza expliqué comment « des masses mixtes ont été plantées, c’est-à-dire des variétés de fruits différentes qui ont une meilleure adaptation au changement climatique, pour que l’ensemble soit beaucoup plus résistant ».
Les arbres plantés dans cette municipalité sont le cerisier, le pommier, la moutarde, le bouleau, le sorbier et l’arraclán, ce dernier « très important car il pousse rapidement et donne des baies qui aiment beaucoup ».
Le « châtaignier » est également important, planté à proximité de Páramo del Sil, car son fruit a une valeur calorifique élevée et aide l’ours brun à passer l’hiver.
Bears with a Future est cofinancé par le programme LIFE de l’Union Européenne, coordonné par la FOP, avec la présence de la Fondation Biodiversité du Ministère de la Transition Ecologique, la FPNCL et la Fondation Tierra Pura ; et leurs travaux agricoles sont effectués par des équipes forestières composées de la population de la région, générant ainsi des emplois locaux. EFEvert