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Les grandes banques espagnoles -BBVA, Santander et CaixaBank- ont une exposition globale de 30,2 milliards d’euros d’actifs liés aux combustibles fossiles dans leurs bilans, ce qui équivaut à 1,12 % de leurs actifs totaux, légèrement au-dessus de 1,05 % de la moyenne de l’UE et inférieur à 1,47 % de la moyenne mondiale.

C’est l’une des principales conclusions d’une étude publiée aujourd’hui par l’organisme européen Finance Watch, qui révèle que les 60 plus grandes banques du monde ont quelque 1,35 milliard de dollars (1,38 milliard d’euros) exposés à ces carburants, ceux qui contribuent le plus à accélérer changement climatique.

Cela signifie qu’en moyenne, chacune des banques espagnoles devrait lever un capital supplémentaire de 1,4 milliard d’euros, par rapport à la moyenne mondiale de 2,69 milliards d’euros, pour appliquer une pondération de risque plus élevée à leurs actifs liés aux combustibles fossiles. .

Compte tenu de la rentabilité de ces entités, le rapport calcule que les banques espagnoles pourraient y parvenir en environ 2,99 mois en conservant leurs bénéfices, ce qui est inférieur à la moyenne de l’Union européenne (UE) et mondiale.

Contribution au changement climatique

Les énergies fossiles sont le facteur qui contribue le plus à accélérer changement climatiqueet bon nombre de ces investissements devront être abandonnés avant la fin de leur vie économique, dans le cadre de la transition vers une économie durable, explique Finance Watch.

Cela signifie qu’ils deviendront des actifs captifs et perdront de leur valeur, ce qui signifiera des pertes pour les banques qui les financent et pourrait déstabiliser le système financier dans son ensemble et finir par conduire à une nouvelle crise financière.

Cette étude montre également que l’exposition des banques mondiales aux actifs constitués d’énergies fossiles en eux-mêmes – sans compter les autres secteurs qui génèrent d’importantes émissions – est à peu près le même que celui que le système financier mondial a dû subprimer aux prêts avant que la crise financière mondiale de 2007-2008 n’éclate. EFEvert

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