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Il est important de comprendre la terminologie lorsqu’il s’agit de cancer chez le chien et le chat, tout comme chez l’homme : ces maladies ont un langage universel qui est partagé entre les espèces.
Lire la suite: Cancer chez le chat : causes, symptômes et traitement
Les néoplasies/tumeurs sont divisées en types bénins et en types malins. Le cancer est le terme utilisé pour décrire la néoplasie maligne ou les tumeurs malignes.
Lorsque ce sont les cellules osseuses qui développent de cette manière une néoplasie/tumeurs malignes, on parle de cancer des os. Le cancer des os peut être primaire ou secondaire.
Le cancer primitif des os peut métastaser (se propager ailleurs dans le corps, comme les poumons), mais les métastases ne se produisent pas aussi souvent chez les chats (5 à 10 % des cas) que chez les chiens (plus de 90 % des cas).
Environ la moitié des cas de cancer des os affectent le « squelette appendiculaire » qui signifie les os longs des membres, tandis que l’autre moitié affecte le « squelette axial » qui signifie le crâne (en particulier la bouche, comme la mâchoire inférieure ou la mandibule) et la colonne vertébrale. Les os des membres les plus fréquemment touchés sont le fémur distal (os inférieur de la cuisse), le tibia proximal (os supérieur du tibia), l’humérus (os supérieur de la patte antérieure) et les doigts (orteils).
Le cancer des os est généralement une maladie des chats d’âge moyen ou plus âgés, dont les signes commencent généralement vers l’âge de 9 ans. L’incidence du cancer primitif des os est d’environ 3 à 5 chats sur une population de 100 000 chats.
Le cancer des os provoque le développement d’un gonflement anormal dans la partie affectée du squelette. Le cancer des os provoque un certain nombre de signes de mal-être, pour deux raisons principales.
Les signes cliniques observés par les propriétaires comprennent le gonflement physique lui-même, ainsi que la boiterie, une démarche anormale et un malaise général chez le chat affecté. Les chats affectés peuvent devenir ternes, inappétissants et lents à se déplacer.
Souvent, la boiterie est sévère, le chat refusant de placer le membre affecté sur le sol. Si le cancer des os est dans la bouche, le chat peut ne pas vouloir manger du tout. La perte de poids est un signe courant.
Si votre vétérinaire DVM soupçonne que votre chat peut avoir un cancer des os, les étapes suivantes peuvent être prises, et à un certain stade du processus, une référence à un oncologue vétérinaire peut être recommandée.
Votre vétérinaire discutera de tous les aspects de la vie de votre chat. Il existe d’autres raisons pour lesquelles les chats peuvent développer des signes similaires au cancer des os, et cette histoire aidera à différencier les différentes causes possibles. Les exemples incluent les infections osseuses, les blessures et les bagarres.
Pour illustrer à quel point cela peut être complexe, un propriétaire peut penser que son chat s’est cassé un os lors d’un accident mineur. Cependant, le cancer des os peut affaiblir la structure des os, entraînant un type d’os cassé connu sous le nom de fracture pathologique.
Dans de tels cas, ce n’est que lorsque les radiographies sont prises qu’il devient clair que l’os avait été affaibli par le cancer avant que la fracture ne se produise.
Votre vétérinaire examinera attentivement votre chat, excluant d’autres causes des signes qui se manifestent.
Votre vétérinaire peut suggérer des tests sanguins, y compris le panel habituel de tests de diagnostic, tels que l’hématologie (numération sanguine) et les profils biochimiques, pour confirmer qu’il n’y a pas d’autre maladie sous-jacente affectant votre chat. Une analyse d’urine peut également être effectuée.
Des changements biochimiques dans le sang, y compris une élévation de l’enzyme phosphatase alcaline (AlkP), peuvent être observés si un chat souffre d’un cancer des os.
Votre vétérinaire peut suggérer différentes façons d’utiliser une biopsie de la lésion pour confirmer le diagnostic provisoire de cancer des os.
L’ablation chirurgicale complète du cancer (c’est-à-dire l’amputation du membre dans les cas affectant cette partie du corps) entraîne des temps de survie de 24 à 44 mois à compter du diagnostic.
Aucune thérapie supplémentaire ne s’est avérée efficace pour prolonger ces temps de survie.
L’ablation chirurgicale d’un cancer des os est plus difficile lorsqu’il est localisé au niveau du crâne et de la colonne vertébrale : la durée de survie moyenne de ces patients est plus courte, autour de six mois.
Le cancer des os est une maladie grave qui limite la vie des chats d’âge moyen et âgés. Un diagnostic précoce et, si possible, une ablation chirurgicale agressive des zones affectées est le meilleur moyen de prolonger la vie des chats affectés.
Sans traitement, les chats affectés se détérioreront rapidement, avec des temps de survie de quelques semaines seulement. Cependant, avec un traitement agressif, les chats peuvent vivre encore 6 mois à deux ans, selon la localisation et le type précis de cancer.
La qualité de vie des patients atteints doit être régulièrement revue : le cancer des os lui-même est peu susceptible de provoquer la mort d’un chat, et l’euthanasie est susceptible d’être nécessaire pour éviter de souffrir à mesure que la maladie progresse.
Le cancer des os est associé à une douleur importante, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles un traitement rapide par un vétérinaire est si important. Le soulagement de la douleur est une partie importante de tout régime de traitement.
Les principaux signes avant-coureurs sont des gonflements fermes sur les os, n’importe où dans le corps (membres, bouche, colonne vertébrale). Le cancer des os est douloureux, et donc parfois cela peut provoquer des signes visibles avant que le gonflement ne soit visible (par exemple, un chat affecté peut boiter si le membre est affecté, ou peut ne pas vouloir manger si la bouche est douloureuse)
Tous les types de cancer ne sont pas douloureux, mais le cancer des os lui-même est spécifiquement lié à la douleur, c’est pourquoi le soulagement de la douleur est une partie importante du traitement.